Les prestataires de santé à domicile (PSAD), qui prennent en charge certaines pathologies lourdes ou chroniques, se sont insurgés ce mercredi contre une récente décision du gouvernement de baisser de 11% les tarifs de traitement de l'apnée du sommeil, qui représente un quart de leur activité. "La coupe est pleine!" : les prestataires de santé à domicile (PSAD), qui prennent en charge certaines pathologies lourdes ou chroniques, se sont insurgés ce mercredi contre une récente décision du gouvernement de baisser de 11% les tarifs de traitement de l'apnée du sommeil, qui représente un quart de leur activité."Nous demandons au ministre de la Santé un moratoire sur cette mesure insupportable, qui suscite beaucoup de colère et d'incompréhension", a expliqué lors d'une conférence de presse le président de la Fédération des Prestataires de santé à domicile, Charles-Henri des Villettes. Cette baisse, décidée la semaine dernière par le Comité économique des produits de santé (CEPS, l'organisme public chargé de fixer les prix des médicaments et des dispositifs médicaux à usage individuel pris en charge par l'assurance maladie), doit s'appliquer le 15 avril. Elle survient alors que les 2 500 entreprises et structures associatives du secteur ont déjà subi 700 millions d'euros de baisses de tarifs depuis 10 ans -pour un chiffre d'affaires annuel de quatre milliards d'euros. Au début de l'année, les tarifs de l'insulinothérapie par pompe ont baissé de 9%. Le CEPS "applique une logique purement comptable : quand il voit une ligne de dépenses augmenter, il baisse les tarifs", a déploré Charles-Henri des Villettes
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